De mon premier métier de journaliste, je garde une relation particulière aux mots.
Et la psychanalyse est bien une théorie et une pratique fondées sur le langage et ce qu’il implique : la production du sujet lui-même. Pour Freud  et Lacan, la pratique de la psychanalyse se fait par les mots et par ce qu’ils permettent de saisir de l’inconscient. Il s’agit de déchiffrer leurs connexions et même, parfois, de les inventer.

J’ai suivi le cycle 1 à l’Institut (IFPV) obtenant le titre de psychanalyste autorisé en 2018, selon les critères de la FFDP (Fédération Freudienne de Psychanalyse), après trois années de formation à l’institut d’Avignon.

Trois années supplémentaires à l’Institut Populaire de Formation et de Transmission en Psychanalyse (IPFTP) à Carpentras, de 2017 à 2020, m’ont formées à une conception contemporaine de la psychanalyse intégrant, notamment, les recherches actuelles sur l’inconscient et les neurosciences.

Enfin, ma pratique s’appuie sur un long travail analytique personnel. Ce travail s’est ensuivi d’une analyse didactique et d’une supervision : deux requis incontournables. L’analyste, comme le thérapeute, travaille avant tout avec ce qu’il est : ce qui lui permet une relation vivante à l’inconscient, aux émotions, au corps et surtout, in fine, à l’Autre.